Historique des suggestions 2014

Pour être davantage raisonnable, je passe plutôt à une suggestion hebdomadaire !

Lundi 15 décembre 2014













Waterloo, de Sergei Bondarchuk (1970)

Fresque historique démesurée (près de 40.000 figurants) retraçant la bataille qui a vu chuter Napoléon, Waterloo est un film majeur pour tout amateur d'épique et de beaux costumes. Bien que réalisé (et se déroulant) après Guerre et Paix, réalisé par le même Bondarchuk, il peut faire office de bonne introduction avant de voir l'adaptation-fleuve de Toltoï de sept heures.

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Lundi 8 décembre 2014
















Le Crabe-tambour, de Pierre Schoendoerffer (1977)

Sorte de suite spirituelle de la 317ème Section du même Schoendoerffer, Le Crabe-tambour est un film plus beau, plus écrit, plus littéraire. Les relations entre les personnages sont superbes. Comment ne pas tomber amoureux d'un trio Jacques Perrin/ Jean Rochefort/ Claude Rich ? A voir, d'autant plus que Schoendoerffer nous fait une fois de plus voyager.

Lundi 1er décembre 2014













A cause d'un assassinat (The Parallax View), d'Alan J. Pakula (1974)

Sommet du Nouvel Hollywood, A cause d'un assassinat (de son génial titre original The Parallax View) apparait comme la synthèse de cette Amérique paranoïaque des années 70, encore sous le trauma de l'assassinat jamais clarifié de Kennedy. Un film d'une tension impressionnante dans sa description d'un obscur complot, porté par un Warren Beatty inédit.

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Lundi 23 novembre 2014













Le juge et l'assassin, de Bertrand Tavernier (1976)

Un immanquable de Bertrand Tavernier, l'un de ses meilleurs films avec Coup de torchon. Comme à l'accoutumée, ou presque, Tavernier se plonge dans les joies de la reconstitution historique populaire pour mettre en scène avec virtuosité un film policier autant étrange que drôle, emmené par deux monuments, Galabru et Noiret.

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Jeudi 20 novembre 2014












L'Egyptien (The Egyptian), de Michael Curtiz (1954)

Un péplum en Égypte antique sous la baguette de Michael Curtiz, cela ne se refuse pas ! S'inscrivant dans la mode des péplums ultra-fastes en scope produits par la Fox, L'Egyptien impressionne réellement, en plus de se payer une histoire assez intéressante sur le culte monothéiste du dieu Aton (camouflant évidemment un fond chrétien bien biblique comme on l'aimait à l'époque).

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Lundi 17 novembre 2014
















Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?), de Blake Edwards (1966)

Pour raccourcir, une pourrait évoquer une version graveleuse de The Party pendant la Seconde Guerre Mondiale. Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? n'est en effet certainement pas le film le plus fin d'Edwards, mais il n'en reste pas moins un drôle d'objet qui apporte une nuance agréable au milieu de la mode des films de guerre hollywoodiens. Et puis il s'agit quand même d'une murge collective d'anthologie.

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Samedi 15 novembre 2014













Le plus sauvage d'entre tous (Hud), de Martin Ritt (1963)

Néo-western mettant en scène Paul Newman le magnifique dans l'un de ses plus beaux rôles. Un très beau film sur l'Amérique profonde des années 60, porté par la réalisation moderne de Martin Ritt.

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Jeudi 13 novembre 2014















Les soucoupes volantes attaquent (Earth vs. the Flying Saucers), de Fred F. Sears (1956)

Une bonne vieille SF extrémiste et bas-du-front, qui se résume à comment les Américains peuvent botter les fesses des Martiens, mais avec l'avantage d'un cachet inimitable, sympa et quelque part culte. L'une des principales références de Mars Attacks!, d'ailleurs.

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Mercredi 12 novembre 2014
















Reds, de Warren Beatty (1981)

Avec La Porte du Paradis et quelques autres, Reds est le chant du cygne du Nouvel Hollywood. Étonnante réalisation signée Warren Beatty, on ne l'aurait pas soupçonné capable d'un tel film, porté par une production d'ampleur et un casting de prestige (dont Diane Keaton, Gene Hackman et Jack Nicholson) afin de conter l'histoire d'américains qui ont participé à la révolution rouge.

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Lundi 10 novembre 2014




















La Main du Diable, de Maurice Tourneur (1943)

Le cinéma fantastique français dans toute sa splendeur. La Main du Diable fait de son classicisme une vraie force, dans la maitrise de son histoire et de son ambiance, faisant fi des clichés qu'il met en scène. Parfois assez drôle ou cynique, le film est tout le temps délicieux... Car après tout, nous parlons bien d'une production faite pendant l'Occupation, produite par la Continentale, qui met en scène un artiste faisant un pacte avec le Diable... A découvrir !

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Dimanche 9 novembre 2014
















Weekend of a Champion, de Roman Polanski et Frank Simon (1972)

Un documentaire exceptionnel sur le milieu de la F1 des années 70, à travers les précieux regards de Jackie Stewart et son ami Roman Polanski lors du Grand Prix de Monaco. Bien plus qu'un simple film sur la course, c'est une belle oeuvre qui questionne la logique et les limites de l'homme, en conciliant à la fois les fans du sport mécanique, mais également les plus néophytes s'y intéressant moins.

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Pour ceux qui veulent en savoir plus, une ancienne critique que j'ai rédigée est trouvable ici.

Vendredi 7 novembre 2014














Electra Glide in Blue, James William Guercio (1973)

Un superbe film complètement oublié sur le vide de l'Amérique profonde, vue à travers le singulier regard d'un motard de la police qui croit dans le rêve américain. Parfait pour ceux qui aiment voir la route des grands espace du territoire des États-Unis adaptée sur grand écran, avec toute la beauté caractéristique et subversive du Nouvel Hollywood.

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Jeudi 6 novembre 2014















Le Casse, de Henri Verneuil (1971)

De la tension typique de Verneuil, un duo Sharif/Belmondo, une des meilleures courses-poursuites des années 70, de l'humour, des cascades ahurissantes, une musique d'Ennio Morricone... Que puis-je bien rajouter pour vous convaincre ?

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Mercredi 5 novembre 2014



















Vers sa destinée (Young Mr. Lincoln), de John Ford (1939)

Grand film fordien par excellence, Vers sa destinée a l'intelligence de traiter le personnage de Lincoln, qui fascinait Ford, à travers une histoire de procès. Comme toujours chez John Ford, l'écriture est profonde, remarquable et questionne les fondements de l'Amérique, en plus de l'un des plus beaux rôles de Henry Fonda. Encore plus fort : le superbe (mais mal-aimé !) Lincoln de Spielberg apparaît totalement comme une suite spirituelle.



Mardi 4 novembre 2014













La Dernière Caravane (The Last Wagon), de Delmer Daves (1956)

Un western "survival" plutôt original, fruit de l'expert du genre qu'est Delmer Daves, qui offre à la fois parmi ses plus belles images (merci le technicolor !) et peut-être le meilleur rôle du sur-charismatique Richard Widmark.

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Lundi 3 novembre 2014
















Les Habitants (De noorderlingen), d'Alex Van Warmerdam (1992)

Alex Van Warmerdam avait déjà pas mal intrigué avec l'excellent Borgman l'an passé, et aucun doute sur le fait que l'on retrouve parmi les mêmes thèmes et obsessions dérangeantes dans Les Habitants, proposant une fois de plus un regard tordu sur un pan de société hollandaise que l'on ne connaît pas forcément bien.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, une ancienne critique que j'ai rédigée est trouvable ici.

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Dimanche 2 novembre 2014

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A nous la victoire (Victory) de John Huston (1981)

Improbable mais génial film de John Huston, A nous la victoire décrit la curieuse histoire d'un match de football pendant la Seconde Guerre Mondiale. En prime, un casting quelque peu singulier : Michael Caine, Sylvester Stallone, Max Von Sydow et... Pelé !

Samedi 1er novembre 2014

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Seconds, l'opération diabolique, de John Frankenheimer (1966)

Un film choc et terrifiant, où John Frankenheimer décrit encore les dérives, traumas absurdités de la société moderne américaine, mis en image à travers des élans expérimentaux fabuleux et une déconstruction inédite mais redoutable de l’icône Rock Hudson.



Vendredi 31 octobre 2014













Le Comte de Monte Cristo, de Claude Autant-Lara (1961)

Une adaptation richissime et complète du classique de Dumas. Très classique, la version d'Autant-Lara n'en reste pas moins impressionnante à tous les niveaux, remarquablement bien écrite et surtout visuellement très impressionnante... Un petit bonheur de cinéma français comme on en fait plus.


Mercredi 29 octobre 2014
















Dangerous Days : Making Blade Runner, de Charles de Lauzirika (2007)

Assemblé pour la fameuse édition Final Cut de Blade Runner, Dangerous Days est une référence du documentaire-making of, exhaustif et sans langue de bois. Un vrai film à part entière où l'on découvre la géniale genèse du grand film de Ridley Scott (qui est au passage mon film préféré).



Lundi 27 octobre 2014













La Maison du Diable (The Haunting), de Robert Wise (1963)

Un des sommets du cinéma d'horreur (d'angoisse ?) selon Scorsese... et selon moi aussi ! C'est peut-être le film où le talent d'ancien monteur de Robert Wise est le plus présent, tant tout est d'un dynamisme incroyable, authentique... A ranger aux côtés de L'Exorciste de Friedkin.



Dimanche 26 octobre 2014















Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospett), d'Elio Petrio (1970)

Le thriller italien paranoïaque dans toute sa splendeur. La caméra d'Elio Petri passe au crible la corruption de la société italienne, hélas si caractéristique de son époque, à travers une histoire incroyable, presque impensable, avec toutefois le soupçon de plausibilité pour la rendre terrifiante, le tout au son des expérimentations toujours saisissantes d'Ennio Morricone. Une des interprétations les plus impressionnantes de Gian Maria Volonté.


 

Vendredi 24 octobre 201













Bravados, de Henry King (1958)

"Les Bravados ont tué sa femme, il les tuera un par un", difficile de mieux résumer le film que par cette sensationnelle tagline. Un beau western crépusculaire et jusqu'au-boutiste, pas le seul d'Henry King d'ailleurs, qui a une vision bien à lui et très moderne de l'Ouest. En prime, encore un Gregory Peck fabuleux.



Jeudi 23 octobre 2014













Le Cid (El Cid), d'Anthony Mann (1961)

Une fresque épique de la fin d'Hollywood classique, à l'immense beauté romançant l'histoire de Rodrigo Díaz de Vivar dit Le Cid. Tous les éléments sont réunis pour peindre un tableau mémorable, d'ailleurs l'un des films historiques favoris de Martin Scorsese, au passage porté par la plus belle composition jamais écrite par Miklós Rózsa.



Mercredi 22 octobre 2014
















Moonwalk One, de Theo Kameke (1970)

Un documentaire percutant sur la mission Apollo 11, tourné et monté à l'époque de l'évènement. Le regard vers l'espace et la curiosité qui en découle est incroyable et mystique, en parallèle d'une ère où plus rien ne va sur Terre et seules les étoiles permettent de faire regarder les hommes dans la même direction. Puissant.

Le film a d'ailleurs été mis sur Internet par la NASA.



Mardi 21 octobre 2014
















Les Garçons de la bande (The Boys in the Band), de William Friedkin (1970)

Une virée fascinante dans un groupe d'amis gays du milieu new-yorkais des années 70, avant que Friedkin ne soit remarqué pour French Connection. Finement écrit et audacieux, le film s'inscrit totalement dans la carrière du réalisateur, et mérite d'être plus connu.

Pour ceux qui veulent en savoir plus j'ai rédigé il y a quelques temps une critique disponible ici.



Lundi 20 octobre 2014
















Les Anges de la nuit (State of Grace), de Phil Joanou (1990)

Excellent polar des années 90, totalement occulté pour des raisons qui me sont inconnues. Casting de choix, scénario classique mais prenant, réalisation remarquablement bien soignée, et pour couronner le tout, la musique est d'Ennio Morricone.



Dimanche 19 octobre 2014

















Les Damnés (La caduta degli dei), de Luchino Visconti (1969)

Un Visconti majeur mais souvent oublié. Un film incisif sur les relations humaines comme Visconti en a le secret, terrifiant mais porté par une maestria italienne inégalable.



Samedi 18 octobre 2014











Soldat Bleu (Soldier Blue), de Ralph Nelson (1970)

Un western très archétypal du Nouvel Hollywood prenant la forme d'une escapade juvénile, mais dissimulant un requiem puissant et enragé contre le massacre des natifs américains. Un des westerns les plus violents que j'ai vu, le final est terrifiant.



Vendredi 17 octobre 2014














Diên Biên Phú, de Pierre Schoendoerffer (1992)

Plus qu'un simple film de guerre, une somptueuse fresque intime sur la chute de l'Indochine, contée par Schoendoerffer qui l'a vécue depuis les lignes françaises. Une production hallucinante comme on en fait hélas plus.



Jeudi 16 octobre 2014















Atlantique, latitude 41° (A Night to Remember), Roy Ward Baker (1958)

Adaptation du naufrage du Titanic remarquable de bout en bout et modèle du film catastrophe, avant-gardiste à tel point que James Cameron y a repris énormément d'aspects pour sa propre version (excellente toutefois), parfois à la limite même du plagiat !

Mercredi 15 octobre 2014
















Au risque de se perdre (The Nun's Story), de Fred Zinnemann (1959)

Un film sur la vie au couvent, extrêmement puissant et sec, porté par une Audrey Hepburn comme on l'a rarement vue, embrassant totalement un rôle très exigeant. Un Zinnemann dur, mais également d'une grande beauté.



Mardi 14 octobre 2014
















Lord Jim, de Richard Brooks (1965)

Adapté de Joseph Conrad et tourné en 70mm, aucun doute qu'il s'agit quelque part d'une des sources d'inspiration de Coppola pour Apocalypse Now. Une impressionnante fresque exotique qui fait briller Peter O'Toole, Eli Wallach, James Mason ou encore Curd Jürgens.


A noter que le film est ressorti il y a peu en blu-ray chez Wild Side.


Lundi 13 octobre 2014















Virus, de Kinji Fukasaku (1980)

Un film d'épidémie post-apocalyptique saisissant, exhaustif au possible et porté par un casting international. A noter pour ceux qui souhaitent le découvrir que le film est dans le domaine public, facile à trouver

 

Dimanche 12 octobre 2014




















Jodorowsky's Dune, de Frank Pavich (2013)

Documentaire remarquable sur la genèse avortée du projet démentiel Dune par le réalisateur franco-chilien Jodorowsky. Une petite perle du genre, riche en informations et savamment réalisée.



Samedi 11 octobre 2014



















Les Dimanches de Ville d'Avray, de Serge Bouguignon (1962)

Grand chef-d'oeuvre. Un film qui synthétise l'immense beauté du cinéma français des années 60 à travers la fragile et sublime relation entre un vétéran de l'Indochine traumatisé et une jeune fille abandonnée.



Vendredi 10 octobre 2014

















L'Homme de nulle part (Jubal), de Delmer Daves (1956)

Un excellent western de Delmer Daves, souvent synonyme de grande qualité dans le genre. L'intrigue est simple mais redoutablement efficace, tout comme le casting ultra-charismatique.

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