Le Désert des Tartares, de Valerio Zurlini (1976)
Le Désert des Tartares n'est pas un film comme on en voit souvent ; et pour cause, ça n'est pas non plus tous les jours que je conseille un de mes films préférés. L'envoûtante fresque anti-spectaculaire de Valerio Zurlini, qui adapte Dino Buzzati, est le fleuron du cinéma franco-italien des années 70. Un film grand, beau, soufflant. A découvrir impérativement en version restaurée.
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Seduced and Abandoned, de James Toback (2013)
Fiche Cinelounge
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Une question de vie ou de mort (A Matter of Life and Death), de Michael Powell et Emeric Pressburger (1946)
Une question de vie ou de mort est sûrement l'une des productions les plus étonnantes (mais aussi les plus géniales) du cinéma britannique classique. Merveille visuelle à mi-chemin entre l'Au-delà et la réalité, respectivement en noir et blanc et en couleur, c'est également une somptueuse histoire d'amour simple et universelle. Du grand Powell et Pressburger, à recommander à tous.
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Visitors, de Godfrey Reggio (2013)
Visitors, dernière œuvre en date du génie Godfrey Reggio (à qui l'on doit notamment la saga faisant suite à Koyaanisqatsi), est l'expérience cinématographique absolue. La démarche est totale, il faut y adhérer : pas de récit, pas de dialogues, pas même la continuité des précédentes œuvres du cinéaste... On est ici dans du vrai expérimentalisme contemporain, puissant et transcendant totalement le média.
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Le Gang Anderson (The Anderson Tapes), de Sidney Lumet (1971)
Le Gang Anderson est un Sidney Lumet à la fois classique et détonant. Classique car on y reconnaît constamment la sobriété du réalisateur, détonant car le récit a un ton beaucoup moins habituel. Un superbe mais improbable casse d'une bande pas glorieuse, boosté par un beau casting et une bande-son de Quincy Jones.
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Abattoir 5 (Slaughterhouse-Five), de George Roy Hill (1972)
Derrière son curieux titre, Abattoir 5 est un film de science-fiction résolument unique en son genre, dans la continuité de la loufoque mais géniale carrière de George Roy Hill. Ici le récit est totalement déconnecté de la réalité, emporté par l'imaginaire des années 70, avec la forme de second degré kitch typique de son auteur pour un résultat qui ne peut pas laisser indifférent.
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Tous en scène (The Band Wagon) de Vincente Minnelli (1953)
Comédie musicale enflammée, emmenée par l'éternel Fred Astaire, et magnifiée par la caméra de Vincente Minnelli, Tous en scène reprend le rapport à l'industrie du spectacle qu'évoquait déjà Chantons sous la pluie, et complète subtilement le tableau, plus intime et personnel pour son interprète principal.
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Malevil, de Christian de Chalonge (1982)
Hypnotique film post-apocalyptique français, Malevil est à la fois unique grâce à son contexte mais aussi grâce à son casting : Jacques Dutronc, Jacques Villeret, Jean-Louis Trintignant et Michel Serrault y parcourent les étendues rurales désolées. Inquiétant, sombre et intemporel. Génial.
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La Nuit de tous les Mystères (House on Haunted Hill), de William Castle (1959)
Série B horrifique toute simple mais bougrement efficace, La Nuit de tous les Mystères est certes un concentré de clichés, mais on se prête au jeu sans déplaisir. Les petites trouvailles sont toujours agréable, sans compter le charisme de Vincent Prise, ou encore une inquiétante introduction, remarquable dans son ambiance, qui n'a rien à envier aux cadors du genre.
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La Bataille des Thermopyles (The 300 Spartans), de Rudolph Maté
Point d'origine du comic book de Miller et du film de Snyder (quelques répliques y sont reprises d'ailleurs), La Bataille des Thermopyles demeure un sympathique péplum d'action, certes bas-du-front et kitch, mais au charme inébranlable.
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Les Affameurs (Bend of the River), d'Anthony Mann (1952)
Avec Les Affameurs, On retourne dans les paysages montagneux qu'affectionne tant Anthony Mann, se plaisant toujours autant à mettre en scène un James Stewart (qui ici donne également la réplique à Rock Hudson) dans le rôle d'un psychopathe excité de la gâchette. On retrouve cette histoire de colons qui s'aventurent vers l'inconnu, thème toujours plaisant dans le western, promesse de dépaysement et de bravoure. Un western épique.
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Vincent, François, Paul et les autres..., de Claude Sautet (1974)
Un film unique sur l'amitié, qui parle de tout et de rien (mais surtout de tout), doté d'un casting fabuleux et d'un grand réalisateur derrière la caméra, Sautet. Juste, profondément touchant, intemporel, Vincent, François, Paul et les autres..., c'est parmi ce que le "cinéma de potes" français a pu faire de plus beau.
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Soldier of Orange (Soldaat van Oranje), de Paul Verhoeven (1977)
Soldier of Orange (ou Le Choix du Destin, c'est selon) est l'un des meilleurs films de la carrière hollandaise de Paul Verhoeven. Fresque complexe, torturée et fascinante sur les Pays-bas lors de la Seconde Guerre Mondiale, l’œuvre peut totalement s'inscrire dans une logique de diptyque avec le chef-d'oeuvresque Black Book du même auteur, tout en proposant à Rutger Hauer l'un de ses meilleurs rôles (comme régulièrement chez Verhoeven cela dit !).
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Terreur Aveugle (Blind Terror) de Richard Fleischer (1971)
Production britannique presque détonante dans la carrière de Richard Fleischer, on reconnaît tout de même dans Terreur Aveugle le réalisateur et sa capacité hors-du-commun à créer une ambiance noire et une tension totale. Savamment réalisé et finalement plutôt sobre, porté en plus par la délicieuse Mia Farrow.
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L'Aigle des Mers (The Sea Hawk), de Michael Curtiz (1940)
Flamboyant et virtuose film de cape et d'épée signé par un Curtiz plus en forme que jamais, L'Aigle des Mers peut se targuer d'être exhaustif en ce qui concerne le genre. Au programme, et outre le sourire ravageur d'Errol Flynn : combats maritimes impressionnants, baroude dans la forêt américaine et duels à l'épée effrénés !
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Lorenzo (Lorenzo's Oil), de George Miller (1992)
Archétype du mélodrame américain total mais bouleversant par sa réussite, Lorenzo allie la maitrise hors-norme de son réalisateur à un sens intensément efficace de l'écriture, sans parler d'une interprétation mémorable offrant peut-être son meilleur rôle à Nick Nolte. A découvrir d'urgence.
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